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La nuit de la Toussaint

Une histoire pour l’histoire 14.8 x 21 978-2-36348-022-4 450g 345 8 € ,
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À Propos de l'auteur

EUGENE MARCHAND GERIN

"La Nuit de la Toussaint" est un roman publié en 1862, un an après la mort de son auteur, Eugène Marchand-Gérin, un poète et écrivain méconnu de son vivant. Né en 1823 à Thiers, il a grandi avec sa tante et son oncle, qui ont influencé certains de ses personnages. Il a développé sa passion pour la littérature à un jeune âge, inspiré par des auteurs comme Victor Hugo. Malgré des débuts universitaires difficiles, son père l'a envoyé au séminaire, mais Eugène n'a pas eu vocation à devenir prêtre. Il est devenu anticlérical tout en maintenant sa foi en Dieu. À 15 ans, il a poursuivi ses études au collège de Clermont, où il a rencontré son meilleur ami. Cependant, sa différence d'intérêts l'a isolé de ses camarades. Eugène a rêvé de devenir un grand auteur à Paris, mais son père l'a incité à étudier le droit, qu'il a négligé pour se consacrer à la littérature, au théâtre et à l'opéra. Malgré sa créativité, il n'a jamais terminé ses œuvres. Il a fréquenté le chansonnier Pierre-Jean Béranger pour améliorer son style. Après un désaccord avec son père, Eugène a perdu sa pension et a vécu précairement, essayant en vain de vendre ses œuvres. Il a finalement rencontré une veuve qu'il a épousée, devenant un père de famille. Cependant, ses écrits n'ont pas été acceptés par les éditeurs, et il a traversé une période de douze années d'échecs. Les difficultés financières ont touché la famille Marchand, et la maladie et la mort de sa belle-fille ont profondément affecté Eugène. Dans cette période difficile, il a écrit "La Nuit de la Toussaint", publié avec l'aide de l'avocat Jules Favre en 1859. Malheureusement, Eugène n'a pas vu son roman publié, car il est décédé en 1861 à l'âge de 38 ans. À part ce livre, aucune de ses œuvres n'a survécu. C'est grâce à ses amis aisés que le financement de son roman a été assuré, préservant ainsi son héritage littéraire. Ce livre, se déroulant à Thiers et écrit par un natif de la ville, est un miracle de préservation de l'histoire littéraire.

Le roman se déroule dans la région thiernoise, mettant en scène le château de Montguerlie, récemment acquis par un homme sans scrupules nommé Flamel. Il est connu pour avoir conclu un pacte avec le diable en échange de richesse et de pouvoir, avec l’échéance de la Toussaint approchant. Un incendie tragique survient au château, coûtant la vie à deux domestiques.

Un homme local, Fouinet, malgré son apparence disgracieuse, se révèle intelligent et altruiste. Flamel, craignant d’être emporté par le diable, décide de se marier pour assurer sa survie. Il négocie avec Griffard, un avare sans scrupules, pour épouser sa fille, Madeleine.

Cependant, Madeleine aime secrètement Jacques, un meunier charmant du moulin du Pas-de-la-Mule. Elle disparaît subitement, laissant une lettre d’adieu. Jacques est dévasté. Fouinet découvre que Madeleine est la fille de Griffard et que le mariage avec Flamel est imminent.

Le mariage a lieu, mais Fouinet parvient à sauver Madeleine des griffes de Flamel et de Griffard. Il la ramène au moulin du Pas-de-la-Mule, où Jacques est mourant. Les fantômes de deux victimes de l’incendie prédisent la fin de Flamel.

Flamel et Griffard se précipitent vers Montguerlie, Flamel perdant la raison en cours de route. Il avoue ses péchés, révélant son pacte avec le diable, le viol de Marguerite, et sa responsabilité dans l’incendie du château. Le château explose à minuit, laissant place à des théories sur la vengeance de Gauthier ou l’intervention du diable.

Un an et demi plus tard, Madeleine et Jacques se marient, ainsi que la fille des Leblanc. Fouinet décède, et un oiseau mystérieux apparaît dans les Margerides peu de temps après sa mort, symbolisant un renouveau après ces événements tragique

Poids 450 g